Social economy at the agenda during a Ministerial informal meeting

ENSIE - 22-04-2022

On February, 17th, an informal Meeting of European Ministers for the Social Economy on “The social economy, the Future of Europe” took place in the framework of the French Presidency of the Council of the EU. Olivia Gregoire, Secretary of State reporting to the French Minister for the Economy, Finance, and the Recovery and in charge of the Social, Solidarity and Responsible Economy, met with 22 other Governments members in charge of the social economy from EU Member States.  If it was not the first time such a meeting took place, but it was the first time so many participants gathered to talk about the social economy.  It shows that the sector is more and more on the agenda at EU level, in particular thanks to the French Presidency of the Council. This is a good sign for the implementation of the Social Economy Action Plan (SEAP) adopted by the Commission last December and for the discussions around the Council Recommendation on developing social economy framework conditions that should be adopted in 2023.

Regarding the SEAP, the Ministers agreed on several points.

  • To respect the diversity of national traditions concerning social economy and to formulate the basis for a common definition of the social economy, considering this diversity.
  • To raise awareness on the social economy in their respective countries, to have dedicated national legal frameworks to strengthen their ecosystems, making it possible to implement specific public policies, and to create labels and certifications.
  • To assist the Commission for any initiative related to this topic.
  • To welcome the proposed EU Social Economy Gateway which will ensure to better inform entities from the social economy sector about funding opportunities and increase the availability of public funding.
  • To promote access to specific funding at national level.
  • To support the Commission project to map national methodologies for measuring social impact and that they are ready to cooperate, exchange best practices and reflect collectively to avoid social washing. Indeed, measuring social impact is crucial to enhance legitimacy of the social economy and initiatives for the general public and enterprises.
  • To ask the GECES (the Expert group on social economy and social enterprises set up by the European Commission) to follow the implementation and the monitoring of the SEAP.

ENSIE is glad to see that Member States are seizing the Commission action plan and are ready to work towards its implementation. The network would like, however, to take the opportunity to highlight that, as far as Work Integration Social Enterprises are concerned, it has some clear demands regarding the implementation of the SEAP and is ready to work with the Commission and governments to ensure WISEs are can benefit the most of it.   

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L'économie sociale à l’agenda pendant une réunion informelle des Ministres

Le 17 février dernier une réunion informelle des ministres de l’Economie Sociale sur “L’économie sociale, le futur de l’Europe » a eu lieu dans le cadre de la présidence française du Conseil de l’UE. Olivia Grégoire, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, chargée de l’Economie sociale, solidaire et responsable, a rencontré 22 autres membres de gouvernements de pays de l’UE en charge de l’économie sociale. Si ce n’était pas la première fois qu’une telle réunion a eu lieu, c’était la première fois qu’autant de participants se réunissaient pour parler économie sociale. Cela démontre que le secteur est de plus en plus à l’agenda au niveau de l’UE, en particulier grâce à la Présidence française. Cet intérêt est de bon augure pour la mise en œuvre du plan d’action pour l’économie sociale, que la Commission a adopté en décembre dernier et en particulier en vue des discussions autour de la Recommandation du Conseil sur le développement de conditions cadres pour l’économie sociale, qui devrait être adoptée en 2023.  

En ce qui concerne le plan d’action, les ministres se sont mis d’accord sur plusieurs points :

  • Ils s’engagent à respecter la diversité des traditions nationales dans le domaine de l’économie sociale et pour la formulation d’une base de définition commune de l’économie sociale, prenant compte de cette diversité.  
  • Ils souhaitent sensibiliser à l’économie sociale dans leurs pays respectifs et de développer des cadres légaux pour renforcer les écosystèmes, afin de rendre possible la mise en œuvre de politiques publiques spécifiques, en créant des labels et des certifications.
  • Ils soutenir toutes les initiatives de la Commission dans ce domaine.
  • Ils sont favorables à la proposition d’un portail pour l’économie sociale qui garantira une meilleure information des organisations de l’économie sociale sur les possibilités de financement et améliorera la disponibilité des fonds publics.
  • Ils s’engagent à promouvoir l’accès à des financements spécifiques au niveau national.
  • Ils soutiennent le projet de la Commission de cartographier les méthodologies nationales de mesure de l’impact social et qu’ils sont prêts à coopérer, échanger les bonnes pratiques et réfléchir ensemble à éviter le social washing.  En effet, mesurer l’impact social est crucial pour renforcer la légitimité de l’économie sociale et des initiatives pour le grand public et les entreprises.
  • Ils ont demandé au GECES (le groupe d’experts sur l’économie sociale et les entreprises sociales mis en place par la Commission européenne) de suivre la mise en œuvre et la gestion du plan.  

ENSIE est heureux que les Etats membres se soient saisis du plan d’action de la Commission et qu’ils soient prêts à œuvrer pour sa mise en œuvre. Le réseau souhaiterait souligner cependant, que, en ce qui concerne les entreprises sociales d’insertion, il a fait des demandes claires sur la mise en œuvre du plan d’action et qu’il est prêt à travailler avec la Commission et les gouvernements pour s’assurer que les ESI puissent en bénéficier au maximum.