National Parliaments get interested in the social economy

National Parliaments get interested in the social economy

27-10-2022

Lately, we can see an increasing interest in the social economy and social enterprises by policymakers. So far this year, two events took place that were organised by national parliaments, this is a good sign, a few months after the publication of the social economy action plan by the European Commission, as Member States will have to take over the implementation of its main measures.

The first one, the Social enterprise summit 2022 was held in Lithuania, coorganised by the Committee on Economics of the Seimas of the Republic of Lithuania and the Lithuanian Social Business Association – LiSBA, member of ENSIE and supported by ENSIE, Social Economy Europe, the European Commission Representation in Lithuania,… This event aimed to encourage exchange between the social business ecosystem and policy makers on the prospects of the Social Economy and its importance for the Lithuanian economy, as well as to address societal challenges. Foreign experts as well as European Commission representatives were also invited to comment and provide good examples. The event was organised in several sessions, the first one on “Creating the right conditions for the social economy to thrive”. Which focused on the importance of policy and legal frameworks to develop the social economy: this includes taxation, public procurement and state aid. The second session focused on “opening opportunities for social economy organisations to start up and scale up” and questioned how social economy entities should benefit from business development support to start up and develop as well as to reskill and upskill their workers. The third session focused on “Enhancing recognition on the social economy and its potential” and aimed to show how the Social Economy Action Plan (SEAP) can make social economy more visible and recognise its added value and impact. The interventions of this session were mainly made by Lithuanian and foreign social entrepreneurs who shared their best practices and impact stories. The conclusions of the event focused on the role of social business as a tool to address social problems and its role in the social economy. It also covered the government and municipal approach to the procurement of social services, the SEAP, the definition of social business and other matters related to the development of the social economy.

The second important event took place at the Romanian parliament its focus was “How can we effectively integrate adults from vulnerable groups into the conventional labour market?” The goal of the workshop was to showcase that if work integration social enterprises can play a role in this, they need a legislative framework, state subsidies and support in the process of applying and implementing these funding as well as a market open towards the integration of adults into the labour market.

Several workshops took place, among them one on “Employment policies for disadvantaged workers – the role of social economy, state aid, subsidies, European funds” in which several countries presented their best practices as well as the EU regulations that concerns social economy, it was moderated by ENSIE’s director, Patrizia Bussi. The participants were diverse, from various ministry directorates, national and county workforce employment services, social enterprises, representatives from the European Commission DG EMPL, the Secretary of State at the Ministry of Entrepreneurship and Tourism. Discussions took place with the hope that the good practices existing in other European countries will be implemented in Romania as well. From Romania, two WISEs were presented,  Viitor Plus and Organizația Umanitară CONCORDIA who took advantage of the event to learn more about what is going on in other countries and how they can be inspired.

Let’s hope that those discussions will be followed by concrete measures in both countries and most importantly that the interest towards the sector will continue and spread in other countries. This is crucial to ensure a complete implementation of the SEAP and the development of the social economy sector throughout the EU!

 

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Les Parlements nationaux montrent leur intérêt pour l’économie sociale

Ces derniers mois, nous avons pu voir un intérêt croissant des responsables politiques envers l’économie sociale. Depuis le début de cette année, deux évènements, dans deux pays différents ont été organisés ou coorganisés par des parlements nationaux, c’est très bon signe, quelques mois après la publication du plan d’action en faveur de l’économie sociale par la Commission européenne car les Etats membres vont être responsable de la mise en œuvre de ses principales propositions.  

Le premier évènement, le sommet des entreprises sociales 2022 s’est tenu en Lituanie. Il était coorganisé par le Seimas de la République Lituanienne et  la Lithuanian Social Business Association – LiSBA, membre d’ENSIE. Cet évènement était également soutenu par ENSIE, Social Economy Europe, la représentation de la Commission européenne en Lituanie… Il avait pour objectif d’encourager les échanges entre l’écosystème des entreprises sociales et les responsables politiques sur les perspectives de l’économie sociale, son importance pour l’économie lituanienne, ainsi que pour faire face aux défis sociétaux. Des experts étrangers ainsi que des représentants de la Commission européenne étaient également invités pour commenter et donner des exemples de bonnes pratiques. L’évènement était organisé en plusieurs sessions, la première était intitulée « Créer les bonnes conditions pour le développement de l’économie sociale » et se concentrait sur l’importance d’un cadre politique et légal pour soutenir le développement de l’économie sociale, ce qui inclue la taxation, les marchés publics et les aides d’Etats. La seconde session se concentrait sur “L’ouverture d’opportunités pour les organisations de l’économie sociale afin qu’elles puissent se développer et grandir” et questionnait comment les organisations de l’économie sociale pouvaient bénéficier du développement des affaires pour se développer, grandir ainsi qu’œuvrer au perfectionnement et à la requalification des travailleurs. La troisième session abordait la question de “Renforcer la reconnaissance de l’économie sociale et de son potentiel” et visait à démontrer comment le plan d’action en faveur de l’économie sociale (SEAP) pouvait rendre l’économie sociale plus visible et reconnaitre sa valeur ajoutée et son impact. Les interventions lors de cette session étaient principalement faites par des entrepreneurs sociaux lituaniens et étrangers qui partageaient leurs bonnes pratiques et leur impact. Les conclusions de l’évènement se concentraient sur le rôle de l’entrepreneuriat social comme outil pour faire face aux problèmes sociaux et son rôle dans l’économie sociale. Elles s’intéressaient également à la manière dont les gouvernements et les municipalités pouvaient développer les marchés publics pour les services sociaux, le plan d’action pour l’économie sociale, la définition d’entrepreneuriat social et d’autres questions relatives au développement de l’économie sociale.  

Le second évènement important à pris place au Parlement Roumain et se concentrait sur « Comment insérer efficacement les adultes défavorisés sur le marché du travail traditionnel ? » L’objectif de cet évènement était de démontrer que si les entreprises sociales d’insertion (ESI) peuvent jouer un rôle pour l’insertion des adultes défavorisés, elles ont besoin d’un cadre législatif, d’aides de la part Etat et de soutien dans le processus pour candidater et mettre en œuvre ses financements ainsi qu’un marché du travail ouvert à l’insertion des adultes sur le marché du travail.

Plusieurs ateliers ont pris place, parmi lesquels un sur “Les politiques d’emplois pour les travailleurs défavorisés – le rôle de l’économie sociale, des aides d’état, des subventions, des fonds européens” au cours duquel plusieurs pays ont présenté leurs bonnes pratiques ainsi que les règlementations européennes concernant l’économie sociale, cette session était modérée par Patrizia Bussi, directrice d’ENSIE. Les participants venaient d’horizons variés, de plusieurs directions dans les ministères, des personnes travaillant dans différents services de soutien à l’emploi, les entreprises sociales, des représentants de la Commission européenne DG EMPL, le secrétaire d’Etat attaché au ministère de l’Entrepreneuriat et du Tourisme. Les discussions ont pris place dans l’espoir que ces bonnes pratiques venant d’autres pays européens pourront être mises en œuvre également en Roumanie. Pour la Roumanie, deux ESI ont été présentées,  Viitor Plus et Organizația Umanitară CONCORDIA qui ont profité de cet évènement pour en apprendre davantage sur ce qu’il s’est passé dans les autres pays la manière dont ils peuvent s’en inspirer.  

Espérons que ces discussions seront suivies de mesures concrètes dans les deux pays et que, et ceci est le plus important, que l’intérêt envers ce secteur continuera et se disséminera dans d’autres pays. Il est crucial de s’assurer la mise en œuvre complète du plan d’action pour l’économie sociale et le développement de l’économie sociale dans toute l’Europe.