On May 5th and 6th, ENSIE and some of its Board of Directors gathered in Strasbourg for the event ”Social Economy, the Future of Europe” organised by the French presidency of the Council of the EU. The event gathered main actors of the social economy in Europe to discuss together the development of the sector and the implementation of the Social Economy Action Plan. Over those two days, ENSIE organised, participated as a speaker and attended to numerous events.
On Thursday 5th, Corine van de Burgt, President of ENSIE and Director of De Omslag, represented the network during the Panel session “European Green Deal: is the Green Deal a Social Deal”. During her intervention underlined that work integration social enterprises (WISEs) and social economy are already working and well developed in the circular economy, for example in reusing/recycling textile and electronic while giving jobs to people far from the labour market all the while functioning in a democratic way. She also highlighted the importance of socially responsible public procurement for the social economy.
She based her presentation on three main examples:
- Groupe Terre from Belgium, a WISE working in particular in textile recycling with disadvantaged people, supporting their integration through work. Groupe Terre is a democratic organisation, with notably a General Assembly in which every employee can participate.
- Ateliere Fara Frontiere – Educlick workshop from Romania, is a WISE who train persons far from the labour market to repair computers that would be considered as waste otherwise. Those computers are then given to students or NGOs.
- Breedweer from The Netherlands, a cleaning company who is hiring disadvantaged people to bring them back to employment. They also use circular business models.
ENSIE also participated to a workshop on “Public Procurement, a lever for the development of the social and solidarity economy”, with a presentation from Patrizia Bussi, Director of ENSIE and Matthieu Grosset, representative of La fédération des entreprises d’insertion. During this session, Patrizia Bussi underlined that 2024 will be a great opportunity for the social economy to reinforce social considerations as the public procurement directive will be renewed.
The same day, ENSIE organised a workshop on “Work Integration social enterprises and the implementation of the European Pillar of Social Rights”, with Laburo, la fédération de entreprises d’insertion and RISE Romania. To start, Laburo presented the WISEs sector in Spain and underlined that it is employing more than 7000 persons. Currently the law is under revision. According to Ancuta Vamesu from RISE Romania, the Romanian government has not properly managed to support unemployed people and WISEs are the only actors playing such a role even though they don’t have a lot of support. Therefore, she called the EU to be more specific in the definition of the actions foreseen in the SEAP as there is a need for more direction for governments. To conclude, Olivier Dupuis from la fédération des entreprises d’insertion underlined that in general working in a digital environment is necessary and part of the training but there are only a few WISEs who have a digital business.
During the two days, members of ENSIE were present in various workshops, Angela Achitei, President of the ADV Foundation Romania, participated to the Panel session on the “Social Economy Action Plan: anchoring the social economy into Europe’s reality”, where she underlined the importance of working in networks as well as the issue of access to market and access to finance for WISEs and social economy organisations in general. Viktorija Braziunaite from the Lithuanian Social Enterprise Association participated to the workshop on “Solidarity now : A social economy and EU response to migration and refugee flows”. During which they underlined what Lithuania has been doing for Ukrainians’ refugees: providing temporary homes, proposing places for community meetings and solidarity actions with social entrepreneurs from Ukraine.
On Friday, most of ENSIE members participated to the study visit of Strasbourg WISEs, the Groupe Altaïr. A WISE that proposes 11 different kinds of jobs to people far from the labour market, from green management to renovation. They even recycle paper used to make MRI scans.
Overall, those two days were very interesting for ENSIE, its members and partners and they hope this type of events will be repeated in the next years!
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ENSIE était present au sommet de l’économie sociale à Strasbourg
Les 5 et 6 mai dernier, ENSIE et son conseil d’administration se sont retrouvés à Strasbourg pour l’évènement, « Economie sociale, le futur de l’Europe » organisé par la présidence française du Conseil de l’Union européenne. Cet évènement réunissait les principaux acteurs du secteur de l’économie sociale en Europe pour discuter de son développement et de la mise en œuvre du plan d’action en faveur de l’économie sociale. Pendant ces deux jours, ENSIE a organisé, participé en tant qu’intervenant et assisté à de nombreux évènements.
Le jeudi 5, Corine van de Burgt, présidente d’ENSIE et directrice de De Omslag, représentant le réseau pendant le panel « Le pacte vert européen : le pacte vert est-il un pacte social ». Pendant son intervention, elle a souligné le travail des entreprises sociales d’insertion (ESI) et de l’économie sociale qui sont déjà engagées, et ce depuis fort longtemps dans l’économie circulaire, par exemple dans la réutilisation et le recyclage de textiles ou d’e matériel électronique, tout en permettant à des personnes éloignées du marchés du travail de retrouver un emploi et souvent en ayant un fonctionnement démocratique. Elle a également souligné l’importance des marchés publics socialement responsables pour l’économie sociale en générale.
Elle a appuyé sa présentation sur trois exemples :
- Groupe Terre de Belgique, une ESI travaillant en particulier dans le recyclage du textile, favorisant l’insertion par le travail de personnes défavorisées. Le Groupe Terre est également une organisation démocratique, avec une assemblée générale à laquelle tous les employés peuvent participer.
- Ateliere Fara Frontiere – atelier Educlick de Roumanie, est une ESI qui forme les personnes éloignées du marché du travail à la réparation d’ordinateurs, qui auraient été considérés comme des déchets autrement. Ces ordinateurs sont ensuite donnés à des étudiants ou à des ONG.
- Breedweer des Pays-Bas, est une entreprise de nettoyage qui embauche des personnes défavorisées pour les aider à réintégrer le marché du travail. Breedweer a un modèle de commerce circulaire.
ENSIE a également participé à l’atelier « Marchés publics, un levier pour le développement de l’économie sociale et solidaire”, avec une présentation de Patrizia Bussi, directrice d’ENSIE et Matthieu Grosset, représentant La fédération des entreprises d’insertion. Pendant cette session, Patrizia Bussi a rappelé que 2024 sera une échéance importante et une belle opportunité pour le renforcement des considérations sociales dans les marchés publics, ce qui est crucial pour l’économie sociale car la Directive va être renouvelée.
Le même jour, ENSIE a organisé un atelier sur « Les entreprises sociales d’insertion et la mise en œuvre du socle européen des droits sociaux » avec Laburo, la fédération de entreprises d’insertion et RISE Romania. Pour commence, Laburo a présente le secteur des ESI en Espagne et a souligné qu’il emploie plus de 7000 personnes. La loi régissant le secteur est en cours de révision. Selon Ancuta Vamesu de RISE Romania, le gouvernement roumain ne gère pas correctement le soutien aux personnes sans emplois et les ESI sont les seuls acteurs jouant ce rôle alors même qu’elles n’ont pas de soutient. C’est pour cela qu’elle appelle l’UE à être plus spécifique dans la définition des actions prévues dans le SEAP car certains gouvernements ont besoins de davantage d’indications. Pour conclure, Olivier Dupuis de la fédération des entreprises d’insertion a souligné que si en général travailler dans un environnement numérique es nécessaire et fait partie de la formation, il n’y a que peu d’ESI qui sont actives dans ce secteur.
Pendant ces deux jours, des membres d’ENSIE étaient également présents dans différents ateliers, Angela Achitei, présidente d’ADV Foundation Romania, a participé au panel sur “Le plan d’action sur l’économie sociale : ancrer l’économie sociale dans la réalité européenne, où elle souligne importance de travailler en réseaux. Elle a également souligné le problème de l’accès au marché et de l’accès aux financements pour les ESI et les organisations de l’économie sociale en général. Viktorija Braziunaite du l’Association lituanienne des entreprises sociales a participé quant à elle à l’atelier sur « Solidarité maintenant : Une réponse de l’économie sociale et de l’Europe aux flux migratoires et de réfugiés ». Pendant lequel elle a souligné les actions menées par les Lituaniens pour soutenir les réfugiés ukrainiens : fournir des habitations temporaires, proposer des lieux pour les réunions communautaires et actions de solidarités avec les entrepreneurs sociaux ukrainiens.
Le vendredi, la plupart des membres d’ENSIE ont participé à une visite d’étude dans une ESI strasbourgeoise, le Groupe Altaïr. Une ESI qui propose 11 types d’emplois différent aux personnes éloignées du marché du travail, de la gestion verte à la rénovation. Ils recyclent même le papier utilisé pour les IRM !
Dans l’ensemble, ces deux journées ont été très intéressantes pour ENSIE, ses membres et leurs partenaires et ils espèrent que ce type d’évènements se répétera dans les prochaines années.